Mieux cultiver la terre : Mickaël recrée la vie dans ses sols

Depuis deux ans, Mickaël PORTEVIN (Agriculture, 2005, Beauvais) a choisi de changer ses pratiques. Entre chaque culture, il sème des intercultures. Ces cultures intermédiaires couvrent le sol, limitent l’érosion, captent l’azote de l’air et, une fois détruites, apportent de la matière organique précieuse.

Grâce à cette approche, Mickaël a réussi à réduire ses apports en engrais chimiques, tout en maintenant la fertilité de ses terres. Il a aussi planté des haies autour de ses parcelles. Ces haies ne sont pas là que pour le paysage : elles servent de refuge à la biodiversité, abritant insectes, oiseaux et petits animaux utiles aux cultures.

Ces pratiques, encore récentes, montrent déjà leurs effets. Les sols sont plus souples, plus riches, et retiennent mieux l’eau. À long terme, cela permet de mieux résister aux aléas climatiques, tout en produisant de façon plus respectueuse de l’environnement.

Une démarche concrète, qui prouve qu’on peut mieux cultiver la terre en travaillant avec la nature.